Le lustrage. La toute dernière étape. Celle qui va magnifier la puissance du brossage, voire raviver un ancien glaçage. Pour cette opération, tout en raffinement, un foulard de soie du siècle dernier ou une pochette qui vous a jadis accompagné en soirée, feront parfaitement l'affaire. Evitez d'employer la laine pour cette touche finale, car elle se prend dans les coutures du soulier et abandonne des peluches. Rien de mieux donc que la soie qui, dans le pire des cas, perdra un fil dans ce corps à corps raffiné. Enfin, les puristes le savent : le lustrage au bas de soie (rare de nos jours) demeure très efficace. Alors, si vous n'êtes pas un As de la Grande Guerre, et ne portez pas autour du cou un bas de soie pour vous protéger du vent dans votre biplan, conservez au moins dans votre coffret d'entretien, le bas filé d'une amie. À condition évidemment de pouvoir en justifier sereinement la provenance, sans rougir, ni bégayer, en cas de questions à la maison...